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L’identifiant du référentiel national des bâtiments s’incruste dans les DPE

25/4/2025

Placé sur orbité en 2024, le référentiel national des bâtiments (RNB) s’enrichit. 50 millions de bâtiments bénéficient désormais d’un identifiant unique plus fiable que leur simple adresse postale. Encore sous utilisé ce référentiel connecté avec la base de données du DPE, pourrait à l’avenir simplifier la vie des diagnostiqueurs. La moitié des DPE dispose désormais de cet identifiant unique. Comme la plaque minéralogique de la voiture. Chaque bâtiment dispose d’une combinaison de caractères alphanumériques unique qui permet de l’identifier, sans ambiguïté possible. Même lorsque deux locaux partagent la même adresse. Le RNB a ainsi vocation à répertorier l’ensemble des bâtiments du territoire. Qu’il s’agisse d’une maison, d’un immeuble collectif, d’un garage, d’un bâtiment tertiaire, d’un hangar ou de tout autre chose. Le RNB propulsé par le ministère de la Transition écologique compte d’ores et déjà 50 millions de références. « Cette véritable plaque d’immatriculation du bâtiment permet de simplifier le suivi et le croisement de différents jeux de données bâtimentaires pour les administrations publiques, les collectivités et les acteurs privés », explique le RNB. De quoi lever les difficultés des administrations -relevées en 2022 par la Cour des comptes- à collaborer autour d’une donnée bâtimentaire commune. Ce RNB aussi une vraie mine d’or pour suivre l’évolution de la performance énergétique dans le bâti. Dès le départ, ce référentiel avait été pensé pour faire le lien avec le DPE qui renferme aussi une précieuse donnée sur chaque bâtiment. Des essais ont été effectués en 2023, aujourd’hui, six millions de DPE -l’Observatoire du DPE en compte 13 millions à fin avril- disposent d’ores et déjà de cet identifiant unique. Christophe DemaycdemayRedactionModifier le profil MÊME ADRESSE, MAIS UN ID DIFFÉRENT Cette petite évolution passée quasi inaperçue permet à l’Ademe de bénéficier d’une statistique fiabilisée. La géolocalisation des DPE est améliorée, sans confusion possible, puisque l’ID-RNB identifie chaque bâtiment clairement. L’intérêt est aussi pour le diagnostiqueur immobilier. A terme, cet identifiant pourrait bien lui faire économiser un temps précieux. L’opérateur pourra ainsi accéder facilement aux anciens DPE réalisés mais aussi à des documents qu’il peine parfois (souvent) à récupérer. C’est notamment le cas dans les copropriétés où il n’est pas toujours évident de mettre la main sur les documents détenus par le syndic, bien que ceux-ci soient indispensables à la bonne réalisation du DPE. « Concrètement, le RNB pourrait aider, en amont, à regrouper les documents à la maille bâtiment, à terme, via des plateformes comme le Registre National des Copropriétés, par exemple », explique ainsi le RNB. En clair, demain à l’aide de cet identifiant unique, le diagnostiqueur disposera déjà d’une foule de données avant même d’entamer son DPE : les renseignements administratifs, les données topographiques, mais aussi l’année de construction, le type de chaudière, etc. Tout ce que la data aura accumulé en stock.

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